werakiko

Récits et dessins.

Mercredi 16 février 2011 à 23:44

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Vendredi 4 février 2011 à 2:02

Un silence s’installe

Réduisant tout au néant

Ce néant qui fait mal

Qui frappe violement

 

Et moi qui suis là

Plongé dans ce silence

Une mauvaise semence

Je ne puis tolérer cela

 

J’allume la radio

Monte le son

Et le silence s’en va

Et la joie revient

Dimanche 30 janvier 2011 à 13:53

La marche fut longue, mais j’y suis. Mon pied frôle enfin le sol de ce lieu tant convoiter, espérer, l’autre suit et je m’y enfonce. Les marches blanches m’y conduisant décrivent une spirale, m’amenant dans les hauteurs. Les murs emplis d’œuvres d’arts décrivant des actes de bravoures des hommes et les amours qui ont marqués des vies, m’isole maintenant de la verdure qui m’accueillait au début de mon avancement.

 

Aucune trêve à mon avancé, je continue, marche après marche, toile après toile. Mais bien que ces marches continuent de monter, moi, je commence à comprendre, à voir, et la peur m’envahit, puisque les toiles sont maintenant les miennes. J’y vois mon passé. Je m’arrête pour inspecter la véracité de chacune, et, de stupeur, j’y constate que la vérité y est présente. Et de cette présence je tombe au présent, et les toiles me montrent mes pensés, me montrent les marches, me montrent mes chemins. J’inspecte chacune des toiles comme si j’y cherchais quelque chose, une branche de mes pensés qui m’est inconnu, et je fini par la trouver. J’admire la voie qui est devant moi, celle de l’amour.

 

J’inspecte chaque détail de l’œuvre, les couleurs et leurs contrastes, le grain de la peinture, la forme prise pour les arbres, l’allure de la personne qui m’accompagne sur la toile, le bonheur reflétant des yeux du personnage me représentant. Cette œuvre est belle, la plus belle de tous, et je l’admire encore toute la journée.

 

Mais dans ma tête se marque un doute, passé, présent, il me manque le futur, alors je me relève et continue à gravir les marches. La plupart des toiles qui m’entour ne sont que décor à mes yeux, il n’y a qu’un seul futur que je veux voir. J’escalade avec une frénésie les marches qui me séparent de mon unique but. Je les sautes au lieu de les marcher, deux par deux, des fois trois par trois, tout pour arriver plus vite à l’œuvre que je veux voir et, je finis par arriver au but des marches, une toile face à moi. J’y vois le personnage qui me rendait joyeux dans l’autre toile, et j’admire encore plus cette fille. Mais, un élan de doute s’empare de moi, à mon âge, comment connaître l’amour véritable ? Je vois sur les toiles qui m’entourent, une vie avec elle, mais, ne serait-ce imprudent de la commencer maintenant ? Alors j’essaye de trouver la réponse sur la toile, inspectant chaque mouvement que l’artiste à pris pour créer cette œuvre, mais je n’y trouve pas ma réponse. Le doute dure longtemps dans ma tête, et je reste devant la toile de ma vie peut-être pendant des mois, espérant y trouver réponse, mais au moment que j’aperçois un signe, je tombe.

 

Marche après marche, je chute dans ce long corridor en spiral , retournant au présent, qui a changer pour une étendu de toile parlant d’amour. Et alors, j’ai plus qu’un simple signe, j’ai la vision que je cherchais. Pourquoi attendre lorsque je peux connaître mon âme sœur ? Alors je cours, jusqu’au sommet de cet architecture et plonge directement dans la toile, me faisant aspirer par la peinture qui la compose, et, au fur à mesure que je deviens un personnage peint, j’aperçois une erreur dans la toile, non, un changement. Je vois le personnage féminin que je suis enfin décidé d’aimer à vie, en compagnie d’un nouveau personnage. Et devant ces deux êtres, je pleurs, sûrement plus de larmes que mon cœur déchiré ne peut contenir, et celui-ci s’effrite. Je m’effondre et ma vie devient noire, en attendant le rayon de lumière qui me réveillera.


Jeudi 27 janvier 2011 à 4:36

Je marche dans la nuit

Silencieuse et tragique

Noir d'ébène

Où mes yeux ne voient pas

Où les yeux ne me voient pas

Alors j'en profite

Et cette pluie

Sinistre et sombre

Qui semble magique

Tendre et douce

Gentille comme tout

Puisqu’elle est là

Pour me couvrir

Couvrir mes larmes


Mercredi 26 janvier 2011 à 23:29

Mon corps se fond dans l'eau qui tourbille autour  de moi, m'aspirant dans son gouffre obscure, m'entrainant dans la mort que je crois avoir choisi, celle qui est gravée dans ma tête, celle qui a été marquée au fer chaud sur ma matière grise. Mon souffle se coupe aux premières respirations gonflées de l'eau mortel qui m'entoure. Je sens la mort qui détache mon esprit de mon apparence charnelle, mais au moment où je crois en avoir fini, une choses, encore plus puissante que le torrent funèbre qui me retient, me tire de cette fin que je convoite.

Mes yeux s'ouvrent et j'y vois la lumière, aussi belle qu'elle peut l'être, m'entourer et qui me sourit. Mes muscles du visage bougent d'instinct pour le lui rendre. 

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